Avant de devenir réalisatrice, Arantza Santesteban était une membre active de Batasuna, un parti de gauche indépendantiste basco-navarrais déclaré illégal par la loi sur les partis espagnols. La police l’arrête en 2007, elle est emprisonnée et privée de liberté pendant ’918 nuits’. La cinéaste dresse dans ce film un bilan critique à la fois de ses souvenirs de prison et de la pertinence de son engagement dans la lutte politique. Les souvenirs sont entrelacés de manière onirique et fragmentés avec les images de la vie qui l’attend maintenant en tant que personne libérée. L’un des films documentaires espagnols les plus importants de ces dernières années.
DOCLISBOA - 2021 - Meilleur film
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