"Le film d’Alain Cavalier est un sinistre jeu de chambre autobiographique. Seul avec ses souvenirs, le personnage du film s’enferme dans son appartement. En off, il lit les lettres bouleversantes de sa femme, témoignages des souffrances morales qui l’ont brisée. (...) L’homme dans le film n’a pas de visage. Il porte des bandages autour de la tête. Il aimerait se faire disparaître, et avec lui la douleur de la perte de sa femme et de la dévastation du monde." ES dans catalogue de Nyon 2004.