Le film se veut un instantané de la vie à l’ombre des terrils des immigrés turcs venus travailler en Belgique dans les années soixante. Produit à l’époque en collaboration avec l’institut de sociologie de l’ULB et le ministère du travail, il nous livre un passionnant témoignage sur les conditions de vie des travailleurs étrangers dans les régions minières, et aussi du regard alors posé sur eux par leur pays d’accueil, relevant avec une bienveillance toute paternelle l’insolite de leurs pratiques culturelles.