Aujourd’hui, pour les jeunes diplômés, issus de l’immigration, décrocher un job relève de la galère et de la gageure. Ces minorités visibles se heurtent aux préjugés raciaux des employeurs et n’obtiennent pas les mêmes avantages et possibilités de carrière à diplôme égal. Pour parvenir à obtenir un bon job, faut-il que Nordine devienne Norbert, que Nadia se change en Nadège ? Faut-il que Samia envoie la photo de sa voisine Aurélie ? Est-il acceptable qu’Ali, titulaire d’une licence universitaire, se contente d’un salaire 30% inférieur ? Ou qu’une femme d’origine maghrébine gagne encore, à travail égal, un salaire inférieur à un homme issu ou non de l’immigration.