“ Deux journées dans une forge du Perche, datant de 1876, où sont mis en œuvre les mêmes procédés technologiques qu’à sa création. Hommage au travail ancestral des fondeurs, des gestes qu’ils ont répétés des années durant et d’un métier sur le point de disparaître. (...)
Pollet a découvert, par hasard, dans le Perche où il séjourne, une vieille fonderie du XIXe siècle encore en activité, mais proche du dépôt de bilan. Il y filme durant six mois, tous les jours, à respectueuse distance des ouvriers. Il en tire non pas un document sociologique ou un reportage journalistique mais bien mieux que cela : une évocation poétique au tamis de laquelle passe une réflexion proprement politique. La maîtrise du feu par les hommes devient ainsi le foyer actif du film, à partir duquel Pollet propage sur une vaste envergure le rayonnement d’une pensée attentive à la liaison entre les choses. (...)” Jacques Mandelbaum dans Le monde du 15/06/2005.