"Vers la mer" est une traversée de l’Europe, un passage par-delà les frontières politiques, un chemin qui relie l’Ouest et l’Est, une épopée vers la mer. Le film débute dans les paysages de la forêt Noire et se termine au bord de la Mer Noire. Entre ces deux points extrêmes, le film propose la rencontre et des récits avec des gens et des paysages de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Bulgarie et de la Roumanie. Paraît-il qu’aller vers l’Est, c’est aller vers le soleil, donc vers la lumière... Ce film est non pas vécu comme une aventure, mais bien comme une expérience dans le temps, une occasion de se documenter, de recueillir ce qui est en voie de disparition et aussi d’enregistrer les évènements du présent. Le Fleuve ne serait-il qu’un prétexte à autre chose ? Le Danube met en parallèle l’intemporel de son parcours et le temporel des personnages. Que ce film puisse être le reflet des petites et des grandes histoires de la vie par-delà la diversité des pays et des populations traversés par ce fleuve.