Le dernier film de Werner Penzel s’attache à suivre une jeune femme d’origine allemande qui se rend pour quelques saisons dans un temple bouddhiste au Japon. Le temps est pris de suivre sa découverte de la pratique de zazen dans le cadre spirituel de la communauté d’Antaji. Chercher la paix intérieure est une rude tâche. Et les autres membres de la communauté, s’ils sont plus expérimentés qu’elle, sont tout autant brassés de questions. Le film se déroule calmement, sans rien démontrer. Et nous découvrons toute la beauté, mais aussi toute la difficulté qu’il y a à être là, juste là. Pas de leçon, pas de maître, des pratiques et des exemples. La musique du film, composée et jouée par Fred Frith, souligne et fait entendre mieux encore le silence.