Working for the enemy
Sean McAllister, UK, 1997
Kevin ou la résistance subversive d’un chômeur anglais contre la machine à intégrer. Haut et fort, avec humour et dérision, il proclame son "droit au chômage", son refus d’insertion par le travail. Chronique d’une mission locale(Chronique d'une mission locale)
Marie Agostini, FR, 2000
Ce film co-produit avec La Cinquième aide à comprendre le travail souvent difficile d’une équipe de mission locale ainsi que les difficultés rencontrées par les missions. C’est une structure locale qui accueille et oriente les jeunes de 16 à 26 ans qui rencontrent des difficultés d’insertion sociale et professionnelle. La quadrature du cercle
Stéphan Moszkowicz, FR, 1996
À qui la faute lorsqu’on est au chômage ? Aux chômeurs, au patron, au système ? Existe-t-il une méthode pour retrouver un emploi, ou doit-on avant tout modifier son comportement ? Peut-on s’en sortir seul ou a-t-on besoin d’un cadre ? Pour ne plus se sentir isolés dans leurs recherches, une vingtaine d’hommes et de femmes ont décidé de participer à un cercle de recherche d’emploi organisé par l’ANPE. Nous avons suivi leur parcours... Les glaneurs et la glaneuse
Agnès Varda, France, 2000
Agnès Varda part en quête de toutes sortes de “ramasseurs de restes” qui rêvent un monde différent. À la fois inventaire humaniste, leçon de cinéma, et autoportrait de celle qui capture des images comme on récolte des patates en forme de cœur. Eboueurs
Jean-Christophe Yu, BE, 1998
L’éboueur est celui qui reste dans les coulisses, celui qu’on ne voit que peu ou pas du tout, celui qui, faisant table nette de notre quotidien fébrile, permet que la fête recommence au lever du jour. Notre gratitude à son égard est à la mesure de la “discrétion” avec laquelle il travaille. Rarement exprimée, elle repose sur une certitude tangible : nos restes et nos rebus seront emportés, éliminés, oubliés quand le jour se lèvera. Il importe peu à notre inconscient collectif de savoir que derrière le tour de magie qui s’opère dans le noir, un homme rythme et gagne sa vie... Pêcheurs à cheval
Sophie Bruneau, Marc Antoine Roudil, BE, 1993
Evocation d’une rencontre entre l’homme, la mer, le cheval et le vent. Mi-hippocampes, mi-pégases trois pêcheurs chevauchent les vagues entre ciel et mer. No woman’s land(No woman's land)
Bernadette Saint-Rémi, BE, 1986
Anne-Marie. Métier : Conductrice de 30 tonnes. Elle transporte l’acier liégeois vers la France, parfois plus loin jusqu’en Espagne. D’usine en usine, elle décharge plaques et rouleaux d’acier. De routes en routes elle les achemine dans d’autres lieux. Chargement, déchargement : rencontres avec les ouvriers, des hommes. Reconnaissance dans un même travail, existence d’une certaine solidarité. Routes, arrêts routiers, monde plus hostile, parfois plus violent qui souvent l’ignore ou pire qui l’exclut en l’assimilant à un « corps étranger ». La solitude pesante et lourde. Le rire aussi, le sourire ou le fou rire. La joie d’être quelque part « maître à bord », la joie de conduire. Les petits matins, les usines gigantesques, les routes interminables, le silence, les bruits assourdissants, les soupirs… et puis les soucis. Traces
Patric Jean, BE, 2000
Après le décès de son grand-père, Didier vide sa maison. Soudain, il tombe en arrêt devant une caisse remplie de papiers jaunis : livres de comptes, carnets de notes, documents administratifs, vieux de cinquante ans, plus parfois. Des noms d’inconnus, des bouts d’écriture, des fragments d’objets, traces de personnes à jamais disparues dont le souvenir s’estompe lentement dans la poussière et l’odeur de vieille encre. Une fois cette boîte jetée, il n’en restera plus rien. Cette ultime rémanence fascine Didier. Ces traces, il les extrait de leur gangue de carton, les palpe, les dispose autour de lui et, petit à petit, dans son esprit de peintre naissent des images, des corps, des visages… Premières audacesPremier épisode de la série Journal de classe qui raconte l’histoire singulière d’un cours de morale laïque dispensé depuis 1969 par Jacques Duez, dans des petites écoles de village. Dans ce premier épisode, les réalisateurs posent les bases de la démarche pédagogique de cet instituteur hors norme. Chemin d’humanité(Chemin d'humanité)
Marcel Hanoun, FR, 1997
"La mémoire des Massey (leur saga comme ils disent) appartient à tous. Cinéaste, je m’en suis emparé pour en faire un film que je revendique comme ne m’appartenant déjà plus." (Marcel Hanoun). L’entreprise Massey-Ferguson était implantée dans la zone industrielle de Marquette-lez-Lille (Nord) depuis 1920. Son objet industriel était la fabrication de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. En 1983, cette entreprise ferme définitivement ses portes. Ainsi disparaissait l’entreprise métallurgique la plus importante de l’agglomération lilloise. Dix ans après, les formes d’organisation ouvrière subsistent : le syndicat qui, avec le temps, est devenu un syndicat de retraité(e)s avec la mutuelle, la fête de Saint-Eloi, ainsi que la publication du bulletin d’information mensuel des salariés : "l’Unitaire". La production de ce film s’inscrit dans le cadre de la démarche globale de l’association TEC/CRIAC sur la culture et la mémoire du monde du travail et plus particulièrement dans le projet de la "saga des Massey" Who’s Counting ? Marilyn Waring On Sex, Lies And Global Economics(Who's Counting? Marilyn Waring On Sex, Lies And Global Economics)
Terre Nash, CA, 1995
En 1975, lors de l’année internationale de la femme, à l’âge de 22 ans, Marilyn Waring devient le plus jeune membre et la seule femme du parlement de la Nouvelle-Zélande. A l’âge de 24 ans, elle devient présidente du prestigieux comité des dépenses publiques, lequel examine tout le budget parlementaire de Nouvelle-Zélande. À ce titre, elle voyage dans 35 pays, et découvre que les règles qui gouvernent les finances de son propre pays sont internationales. Dans ce film, Waring dénonce un système économique international malade qui a des conséquences pour chacun sur cette planète et pour la planète elle-même. |