Après le décès de son grand-père, Didier vide sa maison. Soudain, il tombe en arrêt devant une caisse remplie de papiers jaunis : livres de comptes, carnets de notes, documents administratifs, vieux de cinquante ans, plus parfois. Des noms d’inconnus, des bouts d’écriture, des fragments d’objets, traces de personnes à jamais disparues dont le souvenir s’estompe lentement dans la poussière et l’odeur de vieille encre. Une fois cette boîte jetée, il n’en restera plus rien. Cette ultime rémanence fascine Didier. Ces traces, il les extrait de leur gangue de carton, les palpe, les dispose autour de lui et, petit à petit, dans son esprit de peintre naissent des images, des corps, des visages…