Toutes les séances de cette programmation furent accompagnées de leurs cinéastes venus échanger sur leurs propositions, partager l’acte de création documentaire - que la modernité de leurs films ait marqué l’histoire du cinéma documentaire belge (Fin de Siglo, Chroniques d’un village tzotzil ou Magnum Begynasium Bruxellense) ou qu’ils nous permettent de vous faire découvrir (ou simplement suivre) des cinéastes du présent aux regards singuliers (Claudio Pazienza, Sven Augustijnen ou Sarah Vanagt par exemple).
Un automne festif pour le cinéma documentaire, puisque, par ailleurs, le festival biennal belge consacré au cinéma du réel, Filmer à Tout Prix, se tenait en novembre à Bruxelles. A cette occasion, nous avions joint nos forces à l’équipe du festival et le cinéma Arenberg pour porter sur plusieurs séances un premier film qui nous a tous touchés et que nous souhaitions vous donner l’occasion de découvrir. Se mettre ensemble pour porter le long métrage d’un jeune réalisateur, Alessandro Comodin, ancien étudiant de l’INSAS, travailler avec nos réseaux respectifs, c’est croire qu’il peut parler à un nombre important de spectateurs et l’y encourager. Accompagner ce film c’est aussi réaffirmer la valeur cinématographique du documentaire, et l’importance de l’expérience collective, dans la rencontre avec les publics qui le reçoivent.
Nous nous sommes retrouvés autour de L’été de Giacomo, mais cela s’applique bien sûr également à de nombreuses autres très belles œuvres du réel produites chaque année en Belgique et ailleurs. Nous avons également poursuivi cette réflexion lors de rencontres professionnelles sur la place accordée au cinéma documentaire.
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